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dimanche 17 décembre 2017

📻 Chronique du dimanche : Les ailes brisées ✍ de Marie Liondor

Les ailes brisées de Marie Liondor

Autrice : Marie Liondor
Maison d'édition : Calepin
Genre : Jeunesse Fantastique
Nombre de pages : 388
Tome unique
Date de sortie : 2012
Lu en : version papier

Les ailes brisées de Marie Liondor

Les ailes brisées de Marie Liondor

Nouvelle chronique venue d'outre tombe, ou presque, avec un coup de coeur des Editions Calepin.

« Il leva le bras et un silence soudain s'abattit sur eux,le vent cessa de souffler, les feuilles s'immobilisèrent et tout se figea dans une effrayante inertie. » Qui donc est Robyn ? D'où viennent ses dons exceptionnels ? Ce sont les questions que se pose Manon en croisant la route de cet être angélique aux étranges yeux émeraude. Mais lorsque la réponse lui apparaît, à la suite d'un terrible accident de la route, elle apprend que leur histoire a véritablement commencé il y a plus de deux siècles...

Les ailes brisées de Marie Liondor

J’étais très enthousiaste de découvrir ce livre, notamment grâce à sa quatrième de couverture des plus intrigantes. 
Je ressors de cette lecture comblée et conquise, par l’histoire, par la plume de l’auteur, et ses personnages attachants. 

J’ai rarement eu la chance de découvrir un livre qui se lise aussi bien. 

Immédiatement, nous pénétrons dans la petite vie tranquille de Manon, dans son cocon familial dont tout le monde rêve, sur cette île de Noirmoutier, et je m’y suis sentie comme chez moi. 
Dans ce cadre enchanteur, nous vivrons la rencontre entre Manon et Robyn, et toutes les interrogations qu’il suscitera chez la jeune femme, et que nous partageons. 

Sans vous révéler la véritable identité de Robyn, c’est pas à pas que nous avançons de découverte en découverte pour éclaircir les mystères qui l’entourent. Et quel plaisir de voir surgir au détour d’une page, un retour dans le passé. 
Car oui, pour comprendre l’étonnante relation entre ces deux êtres, il nous faut remonter au temps de la Révolution française durant quelques chapitres, pour suivre la vie d’une petite fille et de tous ses aléas. Mais je ne vous en dirais pas plus. 

Je ne trouve rien de négatif à dire sur ce livre, j’ai eu le sentiment de vivre une histoire entre Twilight et Hush Hush, de par son contexte, le caractère des personnages, et la force de l’histoire qui en découle. Mais le tout se déroulant sur nos terres françaises, pour nous signaler qu’une histoire peut nous sembler magique même si elle se déroule dans des lieux familiers.

Une chose surprenante, ce sont les personnages de cette histoire

L’auteur a su leur conférer des personnalités très fortes et bien distinctes les unes des autres. J’ai eu plaisir à découvrir les grands-parents de Manon, les grands-parents rêvés, mais mon coup de coeur personnage reviendra à Robyn, ce n’est pas très étonnant car je laisse parler mon côté fleur bleue, qui ne peut que succomber à un homme qui admet que quoi qu’il arrive, il aimera une seule et même personne, et pour toujours, et qui en quelque sorte, l’a déjà prouvé à maintes reprises. 

 L’auteur a une plume très délicate, qui laisse filer les pages à une vitesse que vous n’imaginez pas. Les chapitres, assez courts, défilent vite, trop vite même ! J’ai réussi dès le départ à me projeter dans cette histoire, à la vivre de mes propres yeux, que ce soit dans le présent, ou lors du retour dans le passé, signe que l’auteur nous propose tous les éléments nécessaires pour vivre ce livre et non pas juste le lire. 

Pour la petite histoire, j’ai particulièrement apprécié de redécouvrir de vieilles expressions de notre langue française, qui m’ont souvent arrachée des sourires, comme « se mettre martel en tête », que je n’avais pas entendu depuis bien longtemps ! 

C’est une histoire qui peut plaire à tout le monde, parce qu’elle apporte de la chaleur, de l’amour et du réconfort, et nous n’en avons jamais de trop de nos jours. 

Aujourd'hui, je reconnais que je ne me souviens plus de grand chose de l'histoire mais je garde le souvenir des émotions que j'ai ressenti à cette lecture. Rien ne dit que je ne le relirais pas un jour d'ailleurs !

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