Auteur : Victor Dixen
Maison d'édition : Robert Laffont
Genre : Jeunesse, Science fiction
Nombre de pages : 436
Tome 1 sur 4
Date de sortie : Juin 2015
Lu en : version numérique
Qui a échappé à la déferlante Phobos ? Apparemment, pas mois. Et personne ne devrait passer à côté !
Six prétendantes d’un côté. Six prétendants de l’autre. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Je ne suis pas passée loin du coup de cœur pour ce premier tome de Phobos.
Et pour tout vous dire, je ne sais absolument pas ce qu'il a manqué pour avoir THE coup de cœur. MAIS, j'ai adoré ce premier tome, et il augure de bien belles heures de lecture à venir !
Que vous dire de Phobos, franchement...
A part si vous vivez dans une grotte (mais dans ce cas vous ne seriez pas sur mon blog...), vous avez forcément entendu parler de cette série.
En fait, pour changer de d'habitude, j'ai envie de commencer par le talent de Victor Dixen. J'ai découvert la plume fantastique de cet auteur avec Animale, une nouvelle version de Boucle d'or. L'auteur m'avait déjà littéralement happée dans son univers, à travers son écriture forte et poétique. Le compromis entre description et action me semblait déjà si juste. Et Phobos rassemble exactement les mêmes ingrédients.
La science fiction est bien loin de mes genres de prédilection, et encore plus tout ce qui se passe dans l'espace. Cela passionne certains, moi absolument pas. Aucune raison ni explication à ça, je n'aime pas. C'est pour cela que dès la sortie du tome 1 de Phobos, j'ai laissé passer, sans l'ombre d'une hésitation. Mais quelle erreur !
La magie de Phobos prend naissance dans la force des personnages.
Même si nous ne connaitrons pas leur situation avant longtemps (voire même jamais !), ils restent terriblement proches de nous. Malgré le contexte de science fiction, aucun difficulté pour le lecteur de s'identifier à l'un ou l'autre des personnages, de comprendre ses interrogations et ses peurs.
La construction de l'histoire porte également une grand responsabilité dans le succès de ce livre. Je l'ai toujours dit, changer de point de vue dans un livre, c'est la clé du succès. Et c'est vrai ! Et cette vision quasi à 360° de l'histoire, donne à l'auteur la possibilité de l'exploiter sous toutes ses formes : la prouesse technique, l'expérience pour les prétendants, les enjeux populaires mais aussi, et surtout, les enjeux politiques.
Olala, ne prenez pas peur, oui j'ai bien dit politique, car derrière Phobos se cache des complots énormes aux multiples répercussions.
Et finalement, j'ai compris que souvent je n'aime pas la science fiction car ça se passe en huis clos, dans un vaisseau ou je ne sais quel autre moyen de transport. C'est étouffant et rébarbatif. Mais avec Phobos, impossible de s'ennuyer, je vous le garantis !
En écrivant mon avis, je pense avoir mis le doigt sur ce qui m'a fait rater, de peu, le coup de coeur. Je regrette que dans le vaisseau, nous ne puissions avoir que le point de vue d'une prétendante : Léonor. Même si j'aime beaucoup ce personnage, j'aurais vraiment adoré avoir le point de vue d'un des garçons (genre Marcus ?!). Déjà parce que j'adore les points de vue masculins, mais aussi parce que j'ai peur qu'on ne revienne jamais sur le déroulé de cette première partie chez les garçons et c'est un peu frustrant.
En lisant ta chronique je me rend compte qu'effectivement, nous pensons la même chose de ce livre !
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec toi sur les points de vue, j'aurais tellement aimer avoir le point de vue des garçons et peut-être même celui des autres filles... J'ai hâte de voir ce que la suite nous réserve en tout cas !
C'est vrai que je n'y ai pas vraiment réfléchi, bizarrement, mais le point de vue d'une autre fille aurait été intéressant aussi. Je pencherai plus pour Safia d'ailleurs. Finalement c'est d'elle dont je me suis sentie proche, j'ai l'impression qu'elle a un peu le même raisonnement que moi. Merci pour ton passage en tout cas <3
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